Le port des Confluences à Lyon ne répond pas, et pour cause, la saison ne commence qu'au 2 mai, il est fermé. Nous quittons donc le Rhône et continuons sur la Saône. Jusqu'ici nous n'avons vu pratiquement personne : aucun plaisance, 2 ou 3 péniches tout au plus. La seule fois où nous avons cédé le passage comme il se doit à un "commerce" à l'entrée d'une écluse, l'éclusier n'a pas pu nous prendre ensemble pour la bassinée, la péniche arborait le panneau bleu "danger, éloignez-vous", c'était un gazier. Normal du côté de Feyzin...

Sur la Saône il faut aussi appeler l'éclusier par VHF mais ensuite c'est moins confortable : les bolards ne sont pas coulissants et il faut changer l'amarre plusieurs fois au cours de la manoeuvre qui peut parfois secouer un peu.

L'ambiance aussi change même si la Saône est tout aussi large que le Rhône : beaucoup plus sauvage, très poissonneuse (attention aux cannes des pêcheurs) et bordée de belles demeures. Les villages (et petites villes) sont tous chargés d'histoire, Neuville, Trévoux...

Nous connaissons déjà mais la Saône est toujours un plaisir avec ses nombreux oiseaux et ses mouillages forains (entendez par là : on peut mouiller à l'ancre par endroits ou s'amarrer avec des piquets sur la berge genre camping sauvage...)